vendredi 8 novembre
20h00 > 23h30
► COMPRENDRE L’AUGMENTATION DES TARIFS DE L’ELECTRICITE DEPUIS 2021
► COMPRENDRE QUI SONT LES PERDANTS ET LES GAGNANTS DE L’HISTOIRE : SUPER PROFITS DES ENERGETICIENS
► SAVOIR QU’UNE AUTRE CRISE DU GAZ AURAIT ENCORE AUJOURD’HUI DES EFFETS DEVASTATEURS SUR LES PRIX DE L’ELECTRICITE
► PRENDRE CONSCIENCE QUE CE SYSTEME NE NOUS EPARGNE PAS DU NUCLEAIRE, AU CONTRAIRE
► EXIGER DES POLITIQUES UN RETOUR A DES TARIFS EN RELATION AVEC LES COUTS DE PRODUCTION, AINSI QUE LE CHOIX DES FILIERES
Avant les années 2000, le service public de l’électricité était assuré quasi exclusivement par EDF : la production (nucléaire, hydraulique, thermique), le transport haute tension par RTE, la distribution basse tension par ENEDIS, la facturation par EDF. RTE et ENEDIS faisaient et font encore partie du groupe EDF et sont donc toujours publics.
La directive européenne de 1996 sur la mise en place de la concurrence sur le marché de l’électricité, l’arrivée de nouveaux producteurs dans le renouvelable ou le thermique, la privatisation d’une partie des barrages, l’ouverture massive des frontières aux électrons, etc. ont conduit à la réorganisation du secteur.
Sans rentrer dans le débat sur le choix des filières, l’objectif du service public de l’électricité : « vendre l’électricité aux usagers à prix coûtant et au même prix sur tout le territoire », est devenu : « permettre aux consommateurs de changer de fournisseur pour faire baisser les factures ».
Comme chacun le sait, c’est l’inverse qui s’est produit. Pourquoi ?
Au moment de la crise énergétique, les prix de l’électricité se sont envolés. On a bien compris qu’il y avait des gagnants et des perdants, mais on ne comprend pas pourquoi une crise des prix du gaz impacte aussi lourdement les prix de l’électricité surtout dans un pays où sa part dans la production électrique est faible (13,7% en 2022, 6,1% en 2023).
« La facture annuelle moyenne aujourd’hui [aux tarifs réglementés de vente – TRVe] est supérieure de 42 % à celle de janvier 2022 » (Que Choisir juillet 2024). Quant aux prix de vente de l’électricité aux clients professionnels, ils « resteraient supérieurs de 67 % à leur niveau de 2021 » (INSEE mai 2024).
Quand le bouclier tarifaire « électricité » coûtait aux finances publiques 44 milliards d’euros, la marge des énergéticiens, elle, se chiffrait à plus de 42 milliards d’euros, d’après la cour des compte (2023). Ces super profits sont allés dans les poches des traders et des producteurs négociants du marché de l’électricité, alors que le gouvernement cherche à ponctionner des milliards sur les budgets sociaux !!!
Electricité, le scandale dont on parle si peu
CAUSERIE ANIMEE : PAR ATTAC LANDES COTE SUD
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